Les livres de management apprennent au dirigeant de startup la nécessité du focus : il vaut mieux maîtriser peu de choses et essayer de les faire bien, qu’une multitude en risquant de les faire moyennement. Le livre Good to Great, par exemple, le démontre. D’une certaine façon, la lecture de la biographie de Steve Jobs aussi : en vendant 5 produits seulement, Apple est devenue la première capitalisation boursière au monde.

Pourquoi cela serait-il différent pour la promotion immobilière ? 2 quartiers ne sont jamais identiques.  2 bâtiments sont toujours différents car l’assiette du terrain varie, le nombre de logements varie et même les prix au m² d’appartements similaires varient, selon leur orientation ou leur étage. En fait, chaque projet est un prototype, et le promoteur une sorte d’artisan. Et un artisan ne peut pas tout savoir faire : un bon plombier n’est pas forcément un bon électricien, et inversement.

C’est la raison pour laquelle Lymo a décidé de fonctionner depuis ses débuts par niche, partant du principe qu’on ne faire bien que ce que l’on fait souvent. Nous vous avions déjà expliqué pourquoi nous aimions la niche de la mini-résidence. Voyons maintenant ce qui intéresse dans celle du logement social.

1. Une demande lisible et pérenne

Le logement social, c’est la nécessité pour l’Etat de loger les populations aux plus faibles revenus. Pour cela, elle délègue sa mission à des organismes publics ou para-publics, les bailleurs sociaux. Ces derniers, pour une partie de leur production, contractent avec des promoteurs privés. Or la demande de logements sociaux est forte, et en augmentation. Par conséquent, la demande des bailleurs sociaux auprès des promoteurs privés devrait l’être tout autant.

2. Des ventes assurées

Quand un bailleur social commande une résidence à un promoteur privé, il lui achète 100% des lots d’une résidence. C’est un confort incroyable pour un promoteur car la commercialisation d’une résidence est en général une de ses tâches principales et un de ses risques majeurs. Le revers de la médaille vient du fait que le bailleur social achète à un prix bien en dessous du prix du marché. Un prix de gros, en quelque sorte. Par conséquent, l’optimisation du coût travaux est le principal défi pour le promoteur travaillant avec les bailleurs sociaux.

3. Une mutualisation avec la mini-résidence 

Le bailleur social qui sous-traite une partie de sa production aux promoteurs privés le fait pour poursuivre 2 objectifs principaux :

  • la contribution aux objectifs de production, ambitieux
  • la localisation du programme, avec des opérations bien situées, dans des communes attractives ou des centres urbains inaccessibles pour le bailleur social en maîtrise d’ouvrage directe. Les organismes de logement social rencontrent en effet plus de difficultés à s’implanter seuls dans certaines villes en raison des coûts du foncier, des réticences de la collectivité à construire une opération de logement social et à s’engager avec un opérateur HLM, ou encore de l’image que peut véhiculer le logement social auprès des concitoyens

Or Lymo travaille ses mini-résidences précisément dans le type de communes recherchées par les bailleurs sociaux : les centres villes et 1ère couronnes de grands centres urbains. Nous connaissons donc bien ces zones, et sommes à même d’aider des bailleurs sociaux à s’y implanter.

Conclusion

Au fond, notre travail chez Lymo consiste à identifier les niches immobilières où nous pensons le rapport risque/rentabilité optimal, et y faire participer nos investisseurs. La mini-résidence prouve son intérêt depuis maintenant 3 ans, et cela n’est pas prêt de s’arrêter. Et si désormais le logement social devenait la 2è niche de Lymo ?