L’indivision : un de vos parents vient de décéder. Le notaire s’occupe de beaucoup de choses et vous vous retrouvez avec la propriété d’une quote-part de la maison de vos parents.

 

Qu’est-ce qu’une quote-part ?

Cela dépend de votre situation familiale et des contrats qu’ont établi vos parents (Mariage, testaments, donations entre époux….). Mais, très souvent, un enfant se retrouve en indivision avec l’un de ses parents et ses frères et sœurs.  Vous possédez donc un bout de la maison avec eux. Votre notaire est en mesure de vous expliquer très clairement la situation.

Que faire de cette quote-part ?

Cette part, généralement minoritaire, vous offre un pouvoir de nuisance. Les autres indivis l’ont à l’identique.

Le premier et principal conseil est donc de bien faire le point sur la situation des uns et des autres et de faire l’effort  de comprendre leurs points de vue afin, qu’ensemble, vous optiez pour la meilleure solution.

 

Mais quelle que soit la situation familiale, trois grandes options s’offrent à vous :

1- L’un des protagonistes souhaite racheter la «quote-part » des autres et a les moyens de ses ambitions. Reste à définir le prix.

2- Personne ne souhaite conserver la maison. La vente de la maison est inéluctable. Reste à définir à qui la vendre.

3- Vous optez pour un statu quo. Vous repoussez le problème à plus tard. C’est  souvent cas, si l’un des parents reste dans la maison. Vous pouvez signer une convention d’indivision afin de définir les règles de l’indivision.

 

J’aimerais vous définir dans cet article, les possibilités concernant la deuxième situation :

 

1- La première option est, bien entendu, de la vendre à un particulier.

La problématique : Très souvent, les maisons dont je parle sont anciennes, leur décoration n’a pas été actualisée et l’entretien devient un problème.

Analyse : Il est donc utile d’envisager l’intervention d’une entreprise de Home staging, remettant la maison au gout du jour afin de maximiser le prix de vente de la maison. La difficulté est de réunir les indivis pour les convaincre de la nécessité des travaux. En cas de désaccord, la maison sera sans doute bradée.

2- La seconde option est la vente à un promoteur immobilier ou un lotisseur.

La problématique : Les maisons dont je parle sont chargées d’histoire et il est, par conséquent, difficile de faire accepter à tout le monde le fait que la maison puisse disparaître.

Analyse : La vente à un promoteur peut s’avérer beaucoup plus rémunératrice que la vente à un particulier. Elle comporte néanmoins quelques inconvénients dont le plus important consiste en l’incertitude de la réalisation de la vente pendant environ 1 an. Toutes les maisons n’intéressent pas les promoteurs ou lotisseurs. La notion de surface constructible est essentielle pour ces derniers. Les seuils sont relativement élevés. Autrement dit, une petite surface constructible n’intéressera pas un promoteur.

3 – La troisième option est la solution proposée par les équipes de Lymo le plus souvent à savoir rénover la maison et/ou réaliser une opération de promotion immobilière dans le jardin.

Afin de répondre aux problématiques des deux premières possibilités et conscient de la valeur sentimentale et patrimoniale d’une vieille maison, nous essayons de la conserver et de l’intégrer dans l’environnement urbain.  Nous la rénovons et offrons une seconde vie à la maison familiale.

Analyse : Le prix proposé doit être plus intéressant que celui qu’un particulier proposerait. Dans certains cas, il est même plus intéressant que celui d’un promoteur. La contrainte de temps est néanmoins identique à celle de la solution 2.

 

Attention, dans certaines zones géographiques, ni l’option 1 ni l’option 2 ne sont pertinentes pour les acteurs du monde de l’immobilier, l’unique solution reste donc la première. Respectez donc le premier et principal conseil en tête.