La démarche BIMBY, acronyme pour « BUILD IN MY BACK YARD » peut se traduire par « CONSTRUIT DANS MON JARDIN » et prend le contrepied d’un mouvement dénommé NIMBY (NOT IN MY BACKYARD), « PAS DANS MON JARDIN ».

Cette démarche s’est organisée en France autour d’un programme de recherche gouvernementale de près de 4 ans. Sur deux communes françaises très distinctes (taille,  région, typologie, population…), les chercheurs en charge du programme se sont questionnés sur la possibilité de construire dans les jardins des habitants.

Si la réponse s’avérait positive :

1- Il s’agirait d’une voie palliative à la réalisation d’immeubles hauts ou de tours pour densifier les villes et répondre au besoin en logements.

2- Cela permettrait la maximisation de l’utilisation des infrastructures existantes répondant ainsi à la problématique de la limitation des dépenses publiques.

Ce programme s’est achevé, en septembre 2012, par un colloque regroupant architectes, élus, géomètres et, plus largement, plusieurs centaines de personnes en contact direct avec l’urbanisation des villes. D’après les organisateurs, le colloque a rencontré le succès escompté et a conclu à la pertinence de la démarche BIMBY.

Cependant, une question subsiste : Qui sait ou est en mesure de construire dans son jardin ? Dit autrement, comment professionnaliser une filière répondant à cette démarche validée par la théorie ?