Moins de voisins
Bon, on démarre avec le plus simple. Moins de lots = moins de voisins dans votre résidence. Moins de voisins signifie que vous les connaissez tous, au moins de vue. Outre l’aspect moins anonyme de la résidence, cela veut également dire que vous rencontrerez moins de personnes inconnues et serez plus réactif si le besoin se fait sentir de déceler des intrus.
Moins de charges
Plus subtil. En quoi le fait d’avoir une résidence plus petite diminue les charges de copropriété ? Pour pouvoir le démontrer, nous avons réalisé une plaquette commerciale que je joins ci-dessous.
L’idée est donc de pouvoir démontrer la différence, pas seulement l’affirmer. Nous avons donc pris pour étalon une résidence récente de 40 lots construite sur Toulouse. Elle n’a pas été construite par Lymo. Un de nos amis y a acheté en défiscalisation, ce qui nous permet d’avoir accès aux montants des charges.
Il en ressort que l’économie de charges générée par la mini-résidence par rapport à cet étalon oscille entre 21% et 47%, ce qui n’est pas négligeable.
Les principales différences viennent des postes suivants :
- Ascenseurs : nos mini-résidences en sont généralement dépourvues. Or, sur la résidence étalon, elles représentent 14% du total des charges. Autant d’économies réalisées pour notre acquéreur en mini-résidence.
- Espaces Verts : nous veillons en conception à limiter les espaces verts. Nous savons tous que de beaux espaces verts font plaisir à tout le monde à la livraison, mais il faut les entretenir. Et soit on le fait et cela coûte cher, soit on ne le fait pas et le beau devient vite laid. Conclusion : nous limitons au maximum les espaces verts communs, et nous les transférons en parties privatives, si possibles celles visibles. L’aspect de la résidence reste fleuri, et les propriétaires sont plus enclins à les entretenir
- Syndic : les petites copropriétés sont propices aux syndics bénévoles car plus faciles à gérer. Pour en savoir plus sur le sujet, vous pouvez relire notre expérience de syndic bénévole relatée dans cet article de blog.
Pas de logement social
Les promoteurs ont l’obligation de réserver dans les résidences qu’ils construisent une certaine quantité de logements pour les personnes aux revenus modestes. Ces logements sont gérés par des organismes para-publics (offices HLM). A titre personnel, je suis très favorable à ces initiatives : elles visent à répartir des populations à revenus modestes au lieu de les ghettoïser dans des quartiers spécifiques (erreur des années 60-70). Certains acquéreurs pensent cependant – à tort ou à raison – que la présence de tels logements dans leur résidence dévalue leur bien. Or, les mairies fixent en fait des seuils à partir desquels les logements sociaux sont obligatoires dans les résidences. Et les mini-résidences, du fait de leur taille, sont en dessous de ces seuils.
Mieux placé
Ici, le raisonnement est simple : puisque les résidences Lymo sont plus petites, elles ont besoin de petits terrains, et ces derniers sont encore disponibles dans des zones où les gros terrains sont beaucoup plus rares. Exemple : en centre-ville de Toulouse, il est très difficile désormais de trouver des terrains permettant la réalisation de grandes résidences, alors qu’on trouve encore des « dents creuses » dans lesquelles peuvent se nicher des mini-résidences. Par conséquent, nous ne visons avec les mini-résidences que les centres villes ou 1ère couronne des grands centres urbains : pas d’avantage concurrentiel à aller plus loin.
Conclusion : et le crowdfunding dans tout ça ?
Le dernier avantage de la mini-résidence tient à sa durée. 24 mois sont nécessaires en moyenne pour gérer un projet de A à Z (cf chronologie ici). L’investisseur n’intervient qu’à la fin du 12è mois, une fois le projet financé par une banque et purgé. Par conséquent, il peut espérer toucher capital et intérêts au bout de 12 mois, mettons 18 en comptant les aléas. C’est une durée courte appréciée des investisseurs, et particulièrement adaptée au crowdfunding !
Pas d’ascenseur dans vos mini-résidences ? Mais comment est-ce possible avec la loi sur l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite ? Dès l’instant que votre programme a un étage et que les logements sont soit pour la location, soit pour être revendus (VEFA), vous devez respecter ces normes, et si vous avez des étages dans vos mini-résidences (forcément !?), il y a obligation d’un ascenseur non ?
Bonjour,
Les ascenseurs deviennent obligatoires à partir du 4è étage, or nos résidences sont en général beaucoup plus petites (1 étage). Plus d’infos sur ce site officiel : http://bit.ly/1OjVwyL
Cordialement,
Jean-Baptiste Vayleux
DG Lymo SAS
Bonjour et encore Bonne Année 2016 le 31 Janvier! Ayant revu votre reportage à la télévision, je vous félicite pour vos informations, vos programmes et votre entreprise LYMO.. Par ailleurs vous avez tout à fait raison pour les charges de Syndic pour les petites copropriétés:
» il en ressort que l’économie de charges générée par la mini-résidence par rapport à cet étalon oscille entre 21% et 47%, ce qui n’est pas négligeable. »
Bonne continuation
Cordialement/ C.M./
Bonjour
Merci pour vos encouragements !
Jean-Baptiste Vayleux
DG Lymo SAS
Bonjour,
En tant qu’acheteur, je suis tout à fait d’accord avec votre préférence pour les mini-résidences, particulièrement sur le « mieux placé » et « moins de voisins ». Et pourtant, sur les sites d’immobilier neuf, on ne voit que des méga-résidences.
On les trouve où les mini-résidences ? Comment faites vous pour en faire la promotion ?
Cordialement,
Alban
Bonjour,
Merci pour votre message. C’est un peu la rançon du succès pour les mini-résidences : comme elles sont recherchées et qu’il y a peu de lots, ces derniers se vendent généralement très vite. Lymo n’a par exemple pas de site Internet dédié à son activité de promotion, car nous avons une liste de partenaires qui vendent nos résidences dès que nous les mettons en commercialisation. Si vous êtes intéressé, expliquez-nous votre recherche et nous vous recontacterons avec plaisir dès que nous mettons en vente une mini-résidence : info@lymo.fr
Cordialement,
Jean-Baptiste Vayleux
DG Lymo SAS
Bonjour, comme toujours article intéressant
Bravo et bonne continuation